•  L’enseignement professionnel scolarise un tiers des lycéen-nes mais cela ne semble passuffire à notre ministre. Aucun engagement n’a été pris pour le soutenir ou le revaloriser !

    Les personnels ont été floués : un temps affiché comme une priorité, l'enseignement professionnel public sous statut scolaire doit céder la place à l’apprentissage.

    Multiplication des aides financières à l’embauche d’apprenti-es, détricotage de la législation qui protège les mineur-es dans l’emploi des machines dangereuses ou le travail en hauteur, mixage des publics et des parcours, refonte du travail des CPC… Cette politique se traduira par autant de régressions pour l’enseignement professionnel public, ses élèves et ses personnels.

    Parce que nous voulons :

    -en finir avec les dégradations de l’enseignement professionnel public

    - en finir avec la dégradation continue de nos conditions de travail et la souffrance au travail

    - une formation scolaire et professionnelle de qualité pour les élèves de la voie professionnelle

    - un bilan de la réforme du Bac Pro 3 ans, élaboré avec les personnels

    - une vraie politique de recrutement de PLP et l’arrêt de la précarité

    Le SNUEP-FSU organise un rassemblement avec pique-nique militant  

    POUR LA REVALORISATION DE L’ENSEIGNEMENT PROFESSIONNEL PUBLIC 

    JEUDI 20 NOVEMBRE 2014  

    DE 11 h à 14 h DEVANT LE MINISTÈRE  

    Place Jacques Bainville 75007 PARIS Métro Solférino


  • Depuis la généralisation du Bac Pro  en 3 ans, le SNUEP-FSU alerte le ministère de l’Éducation nationale des effets délétères de cette réforme sur les conditions d’études des élèves, leur poursuite d’études et/ou leur insertion professionnelle mais aussi sur les conditions de travail des PLP.

     

    La revalorisation tant affichée de l’enseignement professionnel public n’est toujours pas de mise dans nos établissements. Six ans après sa mise en place, nous demandons de façon urgente qu’un bilan global de la réforme soit effectué afin que des mesures soient prises rapidement pour remédier aux multiples difficultés que les élèves et les personnels rencontrent au quotidien.

     

    C’est pourquoi, le SNUEP-FSU appelle à une semaine de mobilisation et d’action du 17 au 22 Novembre 2014 qui se ponctuera par un rassemblement le jeudi 20 novembre 2014 Place Jacques Bainville 75007 PARIS.

     

    Le SNUEP FSU dépose, par la présente, un préavis de grève pour le jeudi 20 novembre 2014 afin que les collègues soient, conformément à la réglementation en vigueur, administrativement couverts pour leur démarche.


  •  Paris, le 06 novembre 2014
    COMMUNIQUÉ

    Dans nos établissements, nous n’avions pas attendu les chiffres du Monde pour constater que la création massive de postes n’avait pas eu lieu. Ainsi, à la moitié du quinquennat, seuls 3856 postes auront été créés, dont 950 pour le 2nd degré. De même la promesse de priorité à l’enseignement professionnel ne s’est pas concrétisée. Avec une réforme de la voie professionnelle engagée à la va-vite et contre les personnels, les PLP ont vu leurs conditions de travail considérablement alourdies par la refonte des programmes, les CCF et des classes demeurées surchargées. Le tout pour quelle contrepartie ? Un pouvoir d’achat en berne !
    Le gel des salaires des agent-es de la Fonction publique se poursuit et le 1er ministre confirme le maintien de ce gel jusqu’en 2017.

    À nos revendications, le ministre et le gouvernement font la sourde oreille. Pendant ce temps, il multiplie les gages au Medef, en lui offrant tout un pan de l’enseignement professionnel et de ses élèves sur un plateau : promotion à tous crins de l’apprentissage, 500 000 apprentis en 2017 dont 60 000 dans les EPLE, multiplication des primes à l’embauche d’apprentis, expérimentation sur la co-élaboration des diplômes avec 8 branches professionnelles, et retour sur la législation liée aux machines dangereuses et au travail en hauteur pour les mineurs.

    À celles et ceux qui s’opposent à ces politiques austéritaires et autoritaires d’accélération des exonérations fiscales pour le patronat, de démantèlement de la protection sociale, des services publics, du Code du travail, de destruction de l’environnement, le Gouvernement répond de manière autoritaire et brutale en expulsant des élèves sans-papiers, interdisant les manifestations, ou en engageant des forces de répression telles qu’elles ont entraîné la mort de Remi Fraisse à Sivens.

    Le SNUEP-FSU soutient la manifestation du Collectif Alternative à l’Austérité « Mobilisons le peuple social contre l’austérité » qui se tiendra samedi 15 novembre.
    Le SNUEP-FSU soutient la manifestation initiée par le Collectif national droits des femmes Contre les violences faites aux femmes qui se tiendra samedi 22 novembre

    Avec l’intersyndicale CGT FP, FA-FP, FSU, SOLIDAIRES FP, mobilisons-nous le mardi 18 novembre de 12 h à 14 h devant l'assemblée nationale pour la défense de l’emploi public et des salaires.

    À ces politiques, nous disons « ça suffit » ! Le SNUEP-FSU appelle les PLP à se mobiliser pendant la semaine d’actions du 17 au 22 novembre et à se retrouver le jeudi 20 novembre à 11 h devant le ministère pour faire entendre leur voix !

    Avec la FSU, le SNUEP-FSU mobilisera le samedi 22 novembre à Paris à 10h lors d'un rassemblement aux Invalides où se tiendra un grand meeting de l’éducation à 13h à la maison de la Chimie (Métro Invalides).

                                                                                                                                        Le bureau national


  • Voici la déclaration lue pour le Conseil Académique de l'Education Nationale de Besançon. Cette déclaration préalable à la tenue du CAEN est grandement axée sur le plan lycées voulu par la Région Franche Comté. En effet, le plan lycées était à l'ordre du jour et il nous semblait impensable de ne pas interpeller le Recteur et la représentante de la Région sur ce point.


  • Suite à une nouvelle relance de l'apprentissage par le gouvernement et à la "journée de l'apprentissage", la FSU pose ces conditions que vous retrouverez dans le communiqué de presse suivant...

     

     

    Communiqué FSU

     

    Les Lilas le 19 septembre 2014

     

    Journée de l’apprentissage : la FSU pose ses exigences

     

     

     

    A l’issue de la journée de « mobilisation » pour l’apprentissage organisée par le Président de la république, la FSU réaffirme que l’objectif principal ne doit pas être le nombre d’apprentis mais la qualité de la formation qui leur est dispensée.

     

    Le développement de l’apprentissage n’exonère pas l’Etat de ses responsabilités. Il ne doit pas remettre en cause l’enseignement professionnel ni dégrader les conditions de scolarisations des jeunes qui  y sont en formation, ni celle des personnels qui y travaillent. Le service public d’éducation qui accueille tous les jeunes et doit leur offrir une formation et une qualification est confronté aujourd’hui à des problèmes qui doivent rapidement trouver leur solution : offre de formation, conditions de scolarisation… La FSU reste vigilante sur l’équilibre entre l’offre de formation sous statut scolaire et l’apprentissage lors de l’élaboration des cartes de formations régionales.

     

    La FSU, qui est hostile au mixage des parcours et des publics dans les EPLE, demande un bilan de l’expérimentation menée dans certaines régions. Elle rappelle l’obligation d’assurer des parcours scolaires complets sous statut scolaire amenant à un diplôme tous les jeunes qui y sont engagés.

     

    D’autres chantiers qui vont dans le bon sens pour la FSU doivent maintenant être approfondis : droits et garanties pour les apprentis, rémunérations, amélioration de leur accompagnement…

     

    Si la fonction publique doit prendre sa part au côté des entreprises pour accueillir des apprentis, elle doit être exemplaire en ce qui concerne leur accompagnement et leur formation. La FSU se félicite que le concours reste la voie de recrutement pour la fonction publique.

     

    L’apprentissage n’est un recours ni au chômage, ni au décrochage scolaire. Le développement de notre économie comme celui de notre modèle social a besoin de jeunes formés. Les évolutions de la société nécessitent aussi que chaque jeune bénéficie d’une solide formation initiale favorisant l’accès ensuite à des formations continues et à des mobilités professionnelles choisies. Le service public, particulièrement l’éducation nationale, l’enseignement supérieur et l’enseignement agricole, a un rôle majeur à jouer. Il doit bénéficier des investissements nécessaires afin d’assurer l’élévation du niveau de qualification et la réelle réussite de tous les jeunes.





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