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    Syndicat national unitaire de l'enseignement professionnel

    COMMUNIQUÉ
    Paris, le 23 janvier 2017

     

    BAC PRO GA : un peu de considération 

    pour les élèves et les professeur-es de la voie professionnelle !

    Sans même attendre le bilan en cours sur le bac pro Gestion et Administration (GA), les recteurs décident de fermer de façon autoritaire de nombreuses sections dans toutes les académies, au mépris total des collègues qui se sont investi-es fortement dans la mise en œuvre de cette nouvelle formation dont la première session n'a pas encore 2 ans ! Nombre de PLP vont donc maintenant subir les effets de ces fermetures en termes de carte scolaire voire de reconversion ! Ces décisions ne sont pas responsables et montrent encore une fois le peu de considération que peuvent avoir les recteurs quant au travail des PLP et la réussite des jeunes de lycée professionnel !

    Dès sa mise en place, le SNUEP-FSU a dénoncé les risques et les dérives fortement prévisibles du bac pro GA : référentiels déclinés en micro-tâches sans lien entre elles, disparition d'un certain nombre de savoirs dont la comptabilité, évaluation permanente, mise en œuvre complexe et sans réelle formation des enseignant-es, difficultés matérielles, perte de l'identité professionnelle des collègues de GA avec la fusion des spécialités de recrutement dans les matières professionnelles, etc...

    Dès lors et systématiquement, le SNUEP-FSU a demandé au ministère qu'un bilan objectif et indépendant soit mené sur cette filière. Mais sans attendre les résultats de ce bilan, les rectorats, partout sur le territoire, organisent la disparition progressive de cette formation, soit par fermetures de sections entières, soit par réductions drastiques de leurs capacités d'accueil. Et dans ce cadre, on est loin de toute considération pédagogique, la volonté de l'administration se tournant davantage vers des questions de gestion de flux.

    Ceci n'est pas sans poser d'évidents problèmes, que ce soit pour les parcours d'élèves vers un niveau IV ou III dans le tertiaire administratif, ou que ce soit pour les personnels qui voient fondre leurs possibilités d'affectation comme neige au soleil !

    Tant que le bilan demandé n'aura pas été mené à son terme et qu'il n'aura pas été possible d'en tirer des conclusions objectives sur les parcours d'élèves et la carrière des PLP concernés, le SNUEP-FSU exige que cessent toutes les fermetures de sections et toutes les réductions de capacités d'accueil en bac pro GA, sur tout le territoire. Il appelle l'ensemble de ses représentant-es dans les Conseils d'administration des LP et des SEP à s'opposer aux DHG proposant de telles fermetures ou réductions. 

    Le SNUEP-FSU demande à la ministre d'intervenir auprès des recteurs pour que l'ensemble de ces formations soient maintenues à la rentrée prochaine. De plus, le SNUEP-FSU demande qu'une réflexion d'ensemble soit menée au plus vite sur le secteur tertiaire administratif pour permettre réellement de répondre aux besoins de formation et de qualification des jeunes qui s'y orientent.


  • Signez et faites signer la pétition contre la fusion des bac pro commerce et vente !

     

    COMMUNIQUÉ
    Paris, le 23 novembre 2016

     

    Rénovation des bacs pro commerce et vente : de l’art du double discours ! 

    Prétendant agir dans l'intérêt des élèves, la Dgesco et l'IG tentent d'imposer un bac à deux options en lieu et place des bacs professionnels vente et commerce. En réalité cette « rénovation » va réduire le nombre d’heures d’enseignement dispensées et augmenter le nombre de CCF, telle est la réalité à venir de ce tour de passe-passe ! 

    La rénovation initiée par l'IG et la Dgesco et lancée par la CPC a suscité la réalisation d’une étude du CEREQ auprès des entreprises qui a conclu au bien-fondé de l’existence de deux champs d’emplois réellement distincts. 

    Or l'affirmation faite par l'IG et la DGESCO qu’un bac à options constitue toujours deux bacs différents et qu’il s’agit juste de reculer le moment du choix d'orientation dans l’intérêt des élèves est irrecevable et malhonnête.  

    Une fois de plus, C’est faire fi des réalités du terrain,  des conditions de travail des personnels et d'études des 90 000 élèves qui sont scolarisés dans ces deux filières.   

    Les élèves ont besoin de groupe classes stables et de temps d'enseignement suffisant pour mener à bien leur scolarité et leur projet professionnel.  

    Le rééquilibrage prétendûment recherché entre les deux options se heurtera aussi aux contraintes budgétaires et aux organisations des établissements.  Ce bac à options va avoir pour conséquence mécanique des regroupements de sections puisqu’il n’y aura plus de classes spécifiques à chaque diplôme : effectifs pléthoriques en enseignement général pour tous partout. 

    De surcroît les épreuves professionnelles ponctuelles terminales se transforment en  CCF : curieuse conception de l’allègement réclamé par une majorité d’enseignant-es et curieuse conception d’un diplôme national ! 

    Pour toutes ces raisons, nos organisations syndicales, CGT Éduc’action, Snalc, SNUEP-FSU, SUD Éducation, demandent le maintien de deux baccalauréats professionnels distincts. 


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    ​Syndicat national unitaire
    de l'enseignement professionnel


    COMMUNIQUÉ
    Paris,  le 20 octobre 2016

     

    VIOLENCES AU LYCÉE PROFESSIONNEL : ETAT D’ALERTE !

    Calais, Saint-Denis, Tremblay-en-France … Toutes ces agressions d’une violence extrême ont lieu dans les lycées professionnels. Le SNUEP-FSU exprime toute sa solidarité et son soutien aux personnels et aux équipes qui y ont été confrontés.

    Le SNUEP-FSU n’a cessé d’alerter sur la baisse continue des moyens affectés à l’enseignement professionnel public : suppression de milliers de postes, fermetures de lycées, de filières, de sections, enseignant-es précaires, diminution des DHG et des moyens d’équipements … C’est cette politique menée depuis plus de 10 ans qui conduit à une dégradation continue du climat au sein de nos lycées. Les statistiques de la DEPP l’affirment : la violence au LP est  plus forte que dans tous les autres types d’établissements scolaires. En moins de 10 ans, les incidents déclarés sont passés de 15,1 pour 1000 élèves à 25,3 pour 1000  élèves !

    Si l’actualité médiatique met en avant des faits graves qui marquent l’opinion, le SNUEP-FSU rappelle la détérioration continue des conditions de travail des personnels et la situation difficile faite aux élèves qui souhaitent poursuivre une scolarité dans des conditions favorables.

    Ce n’est pas la multiplication de la vidéo-surveillance ou des portiques de sécurité  ou encore de vigiles dont a besoin l’enseignement professionnel public, mais d’un véritable plan d’urgence. Le SNUEP-FSU revendique :

    - le recrutement de PLP, titulaires et formé-es permettant de mettre en place des groupes à effectif réduit.

    - un plan de formation et de titularisation pour les personnels précaires.

    - le recrutement de personnels de vie scolaire, CPE et AED en nombre suffisant ainsi que la mise en place dans chaque établissement d’équipes pluridisciplinaires (médecins, infirmier-es, assistant-es sociaux/sociales, CPE, COPsy) au coté des enseignant-es.

    - l’établissement d’une nouvelle carte nationale des lycées de l’éducation prioritaire.

    - la diminution du temps de service des enseignant-es pour permettre la concertation des équipes et un meilleur suivi des élèves.

    En France, divers organismes et rapports ont révélé de fortes inégalités entre les élèves où l'excellence des un-es s'impose au détriment d'une relégation scolaire pour les autres. La hiérarchie imposée entre les 3 voies du lycée implique une ségrégation qui scelle les destins scolaires et professionnels des élèves. Pour le SNUEP-FSU, cette situation est inacceptable, le service public doit investir pour la réussite de tout-es. Pour cela, il est urgent de dédier des moyens importants à la voie professionnelle publique sous statut scolaire.  

    --

    Bien cordialement,
    Le secteur communication du SNUEP-FSU
    01 45 65 02 56
    06 81 04 03 56
    06 43 71 87 41


     


  • Communiqué des fédérations syndicales de la Fonction publique  

    CGT, FO, FSU, Solidaires et FA-FP 

     

    Les organisations syndicales de la Fonction publique CGT, FO, FSU, Solidaires et FA-FP appellent tous les personnels de la Fonction publique à participer aux actions de mobilisation (rassemblements, manifestations, grèves…) organisées lors de la journée du 15 septembre 2016 contre la loi Travail à l’initiative des organisations syndicales interprofessionnelles CGT, FO, SOLIDAIRES, FSU, UNEF, FIDL, UNL. 

    Pendant quatre mois, les salarié-es, les agent-es, les chômeur-euses, les précaires, les jeunes et les retraité-es, se sont mobilisés pour s'opposer au projet de loi. Sans majorité, ni dans l'opinion ni à l'Assemblée nationale, le gouvernement a décidé d'utiliser le 49.3 pour imposer cette loi. Ce coup de force reste inadmissible et tourne le dos à la démocratie sociale. 

    Cette loi est mauvaise pour les salariés du secteur privé car elle donne de nouveaux leviers au dumping social. En effet, notamment en inversant la hiérarchie des normes qui affaiblit les conventions collectives au profit des accords d'entreprise, elle accroît la concurrence entre entreprises qui vont alors s'aligner sur le « moins offrant » pour les salarié-es. Cette situation va engendrer encore plus de flexibilité et de précarité. Les pays qui ont fait l’expérience d’une telle réforme du droit du travail dans un passé récent (Italie, Espagne, Portugal, Grèce, Allemagne) en mesurent aujourd'hui toutes les conséquences néfastes. 

    L'Organisation Internationale du Travail constate que cette loi va à l'encontre de ses conventions 87 et 98 en matière de négociation collective et de libertés syndicales. 

    La Fonction publique et les services publics sont déjà mis à mal par nombre de réformes. Ils seront touchés par la logique de la loi travail si nous n'y faisons pas échec.  

    En effet, nombre de règles inscrites dans le statut de la Fonction publique relèvent de la transposition de dispositions du Code du travail (dialogue social, caractère national du droit s'appliquant aux cadres locaux de gestion, temps de travail, mobilité, flexibilité, etc). 

    Les discours marquant l'entrée en campagne pour les élections présidentielles d'un certain nombre de candidats révèlent leur volonté d'en découdre avec la fonction publique. 
    La loi Travail leur en ouvre la porte : remise en cause du dialogue social et du statut notamment en ce qui concerne la garantie de l'emploi, la définition du temps de travail et des conditions de travail. S'agissant du statut, le maintien et le développement des garanties sont la condition de la pérennité des missions et de l'égalité entre agents.
     

    Pour nos organisations, il est indispensable et urgent de permettre à chacun-une, dans le public comme dans le privé, de pouvoir bénéficier d'un emploi stable, de qualité et aussi d'une formation professionnelle à la hauteur des métiers, des missions exercées et des choix professionnels des salarié-es et des agent-es. 

    C’est pourquoi nos organisations appellent les agent-es de la Fonction publique à se mobiliser pour l’abrogation de cette loi et la définition de nouveaux droits pour toutes et tous. 

    Paris le 6 septembre 2016 

     

    --  

    Bien cordialement, 

    Le secteur communication du SNUEP-FSU 

    01 45 65 02 56
    06 81 04 03 56
    06 43 71 87 41
     

     


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