•  RESF 25 appelle à manifester pour le retour immédiat de la famille Dibrani expulsée dans des conditions ignobles par Valls et le préfet Fratacci
    Vendredi 18 octobre à 17 h 30
    devant la préfecture du Doubsà Besançon

    La FSU partage l'émotion et l'indignation générales face à l'expulsion de la jeune Leonarda et aux conditions de son interpellation. Elle constate que celle-ci intervient à la suite d'autres expulsions et notamment celle d'un élève d'un lycée professionnel parisien, Katchik pour lequel aujourd'hui manifestent des centaines de lycéens à Paris.

     

    Ces affaires, au delà des circonstances et de l'émotion qu'elles provoquent, posent en fait la question du respect du droit à l'éducation, reconnu par des textes internationaux dont la France est signataire. En effet l'effectivité de ce droit est remise en cause si l'école devient un lieu où l'on doit sans cesse craindre l'expulsion ou si les familles en situation irrégulière ont peur de conduire leurs enfants à l'école. Elle l'est également si l'on expulse ou déplace des élèves en cours de scolarité sans se préoccuper de la rupture que provoque une telle expulsion.

     

    C'est l'attachement à ce droit qui explique les multiples mobilisations contre les expulsions d'enfants ou de jeunes scolarisés qui avaient obligé Nicolas Sarkozy en 2005 à donner des consignes pour que la police n'intervienne pas à l'école et autour de l'école en matière d'expulsion et pour que l'on n'expulse pas les élèves avant la fin de leur année scolaire.

     

    Enfin il est incompréhensible que d'un côté l'on ne cesse de parler de la nécessité pour les « étrangers » en situation irrégulière de montrer leur volonté d'intégration pour pouvoir être régularisés et que de l'autre l'on refuse de tenir compte de la scolarisation des élèves dans le service public français d'éducation, qui est censé être le lieu par excellence d'intégration et de formation aux valeurs de la République.

     

    C'est pourquoi la FSU s'adresse à vous,monsieur le premier ministre, pour que non seulement Leonarda, Katchik et les autres puissent revenir mais pour que soient modifiées les règles en vigueur.

     

    Nous demandons bien sûr qu'il soit rappelé fermement sur la base du respect du droit à l'éducation que la police n'interpelle pas des enfants ou des familles en situation irrégulière dans le cadre de l'école ou à proximité des établissements scolaires et qu'il soit clairement stipulé qu'aucune expulsion n'intervienne avant la fin au moins d'un cycle voire avant l'acquisition d'un diplôme.

     

    Nous demandons qu'il soit précisé que la scolarisation des enfants doit être un des éléments déterminants d'appréciation pour les décisions de régularisation. Pour nous l’intérêt des enfants concernés doit être l’élément premier de toute décision prise en ce domaine.

     

    C’est pourquoi la FSU demande le retour en France de Leonarda ainsi que de Katchik et de leurs parents.

     

    Bien évidemment la FSU revendique un changement profond dans la politique de l'immigration : ces affaires sont exemplaires de tout ce qu'il y a d'inacceptable et contraire aux droits humains dans cette politique. Mais il nous semble que le gouvernement a en tout état de cause la responsabilité d'assurer l'effectivité du droit à l'éducation pour tous, en conformité avec les valeurs de notre République et aux engagements internationaux de la France.


  • Mardi 15 octobre :Journée d'action unitaire (voir trat et article ci dessous)

    A Besançon Rassemblement Unitaire (CGT,SUD,FSU) à 11heures devant le siège du MEDEF, 7 rue Auguste Jouchoux, 25000 Besançon

    Vendredi 18 octobre : meeting à l'appel du collectif de défense des retraites vendredi 18 octobre avec Gérard Filoche et Clémence Helfter 20 h 30 salle de la Malcombe à Besançon.

    Consulter, signer et faire circuler l’appel du collectif Collectif citoyen « Pour nos retraites, on lutte ! »

     


  • Le débat sur les retraites s'ouvre aujourd'hui au parlement. Cette réforme, si elle devait être votée, renforcerait les inégalités existantes, particulièrement entre les femmes et les hommes.

     C’est aussi une réforme injuste pour la jeunesse qui va devoir travailler plus longtemps et qui voit encore un peu plus s’éloigner la possibilité d’une retraite à taux plein.

     Car l'allongement de la durée de cotisations à 43 annuités revient à reculer encore l’âge de départ à la retraite et à baisser le niveau des pensions des futurs retraités ! Cette baisse des pensions programmée ouvre la voie à des systèmes complémentaires par capitalisation.

     La mise à contribution porte, une fois encore, essentiellement sur les salariés et les retraités puisque le gouvernement propose de compenser intégralement l’effort demandé aux entreprises.

     C'est pourquoi la FSU demande aux parlementaires d'abandonner ce projet et de mettre en œuvre une autre réforme prenant en compte les revendications et propositions alternatives mobilisant de fait les questions de l’emploi et des salaires, prenant en compte le recul de l’âge d’entrée dans la vie active et notamment l’allongement de la durée des études et de la formation.

     La FSU appelle les agents de la Fonction publique, avec les salariés du privé mais aussi avec les jeunes et les retraités, à se mobiliser et à participer à toutes les actions organisées dans chacun des départements : meetings, débats, réunions, actions diversifiées et multiformes... pour revendiquer une autre réforme.

     La FSU appelle à  la réussite, sur l’ensemble du territoire, de la journée interprofessionnelle du 15 octobre prochain afin de faire entendre aux parlementaires que la réparation des injustices, le rétablissement de la confiance dans notre système de retraites, son financement, mais aussi la prise en compte des évolutions du monde du travail nécessitent une toute autre réforme.
     

     Les Lilas, lundi 07 octobre 2013






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