• Communiqué des organisations syndicales CGT, CGT-FO, FSU, Solidaires

     Les organisations syndicales CGT, CGT-FO, FSU, Solidaires se sont réunies aujourd’hui sur les questions des retraites, de l’emploi, des salaires, de l’avenir des services publics.

    Après la Conférence sociale et les concertations de l’été, le Gouvernement attend le mois de septembre pour donner les grandes mesures qu’il compte prendre.

    Ses premières déclarations inquiètent les salariés, les retraités et les demandeurs d’emploi d’autant que le calendrier imposé est très resserré.

    Les organisations syndicales ont déjà largement fait part de leur analyse sur le rapport Moreau et des mesures qu’elles ne sauraient accepter : tout allongement de la durée de cotisation, l’opposition public/privé, la sous-indexation des pensions et des salaires portés aux comptes.

    Pérenniser le système solidaire de retraite par répartition nécessite de réparer les injustices dues aux précédentes réformes. Il faut sortir des logiques qui ont diminué le niveau des pensions et créé des inégalités notamment entre les femmes et les hommes.

    L’allongement de la durée de cotisation, déjà engagé, fixe des conditions inaccessibles aux plus jeunes dont la durée d’étude, de formation, de recherche d’emploi est allongée par rapport aux générations antérieures.

    Le financement des retraites nécessite de construire des alternatives par l’apport de ressources  nouvelles, tout particulièrement en améliorant le pouvoir d’achat des salariés et en créant des emplois. Il est urgent d’augmenter l’ensemble des salaires, du privé comme du public, ce qui impose d’en finir avec le gel du point d’indice et de revaloriser réellement le SMIC.

    Il est nécessaire de redonner confiance aux salariés, particulièrement aux jeunes générations dans le système de retraite solidaire.

    Pour changer de cap et faire face à la situation, il faut rompre avec les politiques d’austérité.

    Les organisations syndicales CGT, CGT-FO, FSU, Solidaires appellent à une journée nationale d’action interprofessionnelle avec grèves et manifestations le 10 septembre 2013 pour ne pas laisser les propositions du MEDEF faire la loi et pour imposer d’autres choix au gouvernement.

    Montreuil, le 8 juillet 2013


  • L’épreuve de contrôle pour le baccalauréat professionnel a été inaugurée en 2009. Depuis 4 ans, elle est organisée dans un flou total, et contestée par une grande part de la profession. Cet oral n’a qu’un seul objectif : augmenter artificiellement le taux de réussite au baccalauréat professionnel, le faisant passer de 77 % à 87 % en 2009, les effets médiatiques primant sur la valeur même du diplôme. Malgré tout, les sessions suivantes n’ont pas été brillantes et le taux n’a cessé de baisser.

     Le ministère n’est toujours pas revenu sur l’épreuve de rattrapage. 

    Pourtant, l’épreuve de contrôle – comme la généralisation des CCF – n’ont été que des prétextes pour réaliser des économies sur le dos des élèves, des familles et des enseignant-es.

    L’épreuve de contrôle accorde une importance démesurée à ces oraux mal définis. Le SNUEP-FSU dénonce les modalités de mise en œuvre de cette épreuve. Il demande une remise à plat de l’ensemble des modalités de certification des diplômes de la voie professionnelle (CCF et oral de rattrapage).

     Le SNUEP-FSU a appelé l’ensemble des PLP à dénoncer ces types d’évaluation - inacceptables pour les élèves comme pour les enseignant-es - et à se mobiliser pour défendre leur métier et l’enseignement professionnel.

     Le SNUEP-FSU dépose donc un PRÉAVIS DE GRÈVE NATIONALE pour couvrir les jours arrêtés par chaque recteur pour le déroulement de l’épreuve de contrôle. Ainsi, conformément à la réglementation en vigueur, tout-e collègue refusant de participer à l’épreuve de rattrapage sera administrativement couvert-e dans sa démarche.

     À tous les niveaux, les personnels refusent la détérioration de leur condition de travail, la transformation de leurs pratiques pédagogiques ainsi que la dévalorisation de l’enseignement professionnel et de ses diplômes.

     Le SNUEP-FSU continue de porter ses propositions de nouvelles modalités de certification à mettre en œuvre afin de garantir la qualité des diplômes. Il demande, entre autres, que l’on revienne à des principes sérieux, cohérents et lisibles en matière d’évaluation des élèves avec notamment un retour à l’anonymat des candidat-es et un cadrage national des épreuves et des sujets.


  • Télécharger « snuep infos 204.pdf »

     

    Au Sommaire :

    • Témoignage sur l'examen professionnel
    • Déclaration du SNUEP-FSU à la CAPN HC
    • Lu au BO
    • Bureau National
    • Lettre au ministre
    • Examen professionnel session 2013

     






    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires