Le tableau ci-dessous donne le barème des derniers promus, qui font la « barre » pour le passage à l’échelon supérieur dans l’académie de Besançon entre 2008 et 2013.                                                                                                   

 Les stagiaires ne participent pas au tableau d’avancement l’année de leur stage

 Le barème sur 100 points est la somme de la note pédagogique et de la note administrative.

 En cas d’égalité de barème, les personnes sont classées en prenant dans l’ordre l’ancienneté de grade, puis l’ancienneté d’échelon, puis le mode d’accès à l’échelon, puis la date de naissance.

 Les promotions à l’ancienneté se font automatiquement lorsqu’on a l’ancienneté requise.

 Les  changements d’échelons dans la Hors Classe se font seulement à l’ancienneté : changement d’échelon tous les deux ans et demi ou  trois ans. Pour accéder à la Hors Classe il faut être au moins au 7^ème échelon, mais surtout, il faut être « méritant » (c'est-à-dire bien vu) et de préférence avoir bénéficié d’un Choix ou d’un  Grand Choix lors du passage au 10^ème et/ou au 11^ème échelon !                                   

 Promotions d’Echelon, Classe Normale PLP, année 2012/2013  (CAPA du 14 décembre 2012) 

Les écarts de notations pédagogiques s’expliquent par la fréquence d’inspection des collègues. Nous constatons que plus le collègue a été inspecté récemment et plus sa note pédagogique est élevée. Globalement 21% des collègues qui figurent au tableau d’avancement  ne se sont pas fait inspecter depuis au moins trois ans. La discipline lettres Anglais est particulièrement touchée par le manque d’inspection.  Désormais le rectorat attribue, sur proposition de l’inspecteur, 1 point aux collègues qui ne se sont pas fait inspecter depuis 7 ans. Ce point est ajouté de manière définitive à la note pédagogique mais ne permet nullement aux collègues d’espérer une promotion. Sans véritable mesure de rattrapage, les écarts se creusent  au fil des échelons et les collègues ayant des notes « moyennes » se voient privés à jamais  d’avancement.

La situation des TZR est préoccupante. Nous observons un faible taux de promotion parmi ceux ci.

Les notes administratives et pédagogiques ont une incidence directe sur le déroulement de carrière donc les salaires des PLP. Il est inacceptable que de telles disparités de traitement perdurent.

 Nous sommes opposés à une progression individualisée des salaires. Nous affirmons notre attachement à une progression du pouvoir d’achat du point d’indice et à l’avancement identique, le plus rapide, pour toutes et tous.

Pour télécharger la note de service rectorale, cliquez sur le lien ci-dessous :

Télécharger « nsr 2013.pdf »

Pour télécharger le calendrier de la campagne d'avancement à la Hors-Classe, cliquez sur le lien ci-dessous :

Télécharger « calendrier hc 2013.xls »

Bonne année de luttes victorieuses

Lors de la réunion de l’interfédérale de  la fonction publique du 9 janvier, la FSU, Solidaires et la CGT ont décidé d’un appel à la grève pour le 31 janvier.  

  Le 31 janvier, elles porteront des revendications pour :  

- l’emploi et exigeront un moratoire immédiat sur les suppressions d’emplois ainsi que des créations partout où cela est nécessaire ;  

- les salaires et le pouvoir d’achat, en exigeant notamment une augmentation urgente de la valeur du point d’indice ;  

- l’abrogation du jour de carence ;  

- l'amélioration du fonctionnement de la Fonction publique et des services publics.  

  Lors de son bureau national de décembre, le SNUEP s’est mandaté pour appeler « tous les collègues à se mobiliser dès janvier ». Le SNUEP-FSU s’inscrit donc logiquement et pleinement dans l’action du 31 janvier.  

  Le SNUEP entend également faire de cette mobilisation un moment fort pour l’enseignement professionnel public : les projets ministériels à travers la loi de refondation de l’Ecole ne laissent transparaitre que très peu d’ambition. Pire, certaines orientations comme le pilotage des cartes de formation professionnelle par les régions, font peser de graves menaces sur les LP, ses personnels et les élèves.  

  Le SNUEP-FSU entend bien profiter de cette journée pour dénoncer :  

- les suppressions de postes et de sections dans les LP, avec notamment leur transfert vers l’apprentissage ;  

- les dégradations des conditions d’enseignement et de travail des PLP avec la réforme la mise en place du BAC PRO en 3 ans et l’imposition du mixage des parcours et des publics voulue par les régions ;  

- le transfert de compétences de l’Etat vers les régions en matière d’orientation, de formation professionnelle initiale et de traitement du décrochage scolaire ;  

- la nécessité d’enfin revaloriser nos métiers et nos salaires.  

Le SNUEP-FSU qui sera cet après-midi en intersyndicale Enseignement Professionnel Public au niveau national, portera l’idée de construire une communication commune des organisations syndicales de l’EPP, la plus unitaire possible autour de cette plateforme avec un appel à la grève et à la manifestation de l’ensemble de PLP et CPE  le 31 janvier.