• Rentrée 2011 dans les lycées et lycées professionnels

    Que veut nous cacher le recteur ?

     Le recteur avait convoqué aujourd'hui à 14 h un Comité Technique Paritaire Académique (CTPA) chargé d'examiner les dotations horaires globales des lycées et lycées professionnels pour la rentrée 2011, c'est-à-dire la répartition des moyens d'enseignement pour ces établissements.

     N'ayant pas reçu les projets de dotation malgré plusieurs demandes, et ne pouvant jouer son rôle de partenaire social, la FSU a boycotté la séance. Le CTPA n'a donc pas pu se tenir faute de quorum ; il est convoqué à nouveau le jeudi 27 janvier 2011 à 14 h.

     L'attitude du recteur est d'autant plus incompréhensible qu'il s'était engagé dans un courrier du 18 janvier 2011 adressé à la FSU à « transmettre […] les chiffres relatifs aux DHG de chaque lycée ».

     On peut se demander quel objectif poursuit le recteur en refusant de communiquer aux personnels des informations qui sont loin de relever du secret défense et qui intéressent chaque établissement dans le cadre de sa préparation de rentrée. Faut-il voir dans cette démarche la reconnaissance implicite d'une rentrée catastrophique promise aux lycées et lycées professionnels de l'académie qu'il faudrait absolument cacher ?

     On est bien loin du dialogue social que le recteur dit vouloir pourtant renforcer : le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il ne joint pas les actes aux belles déclarations d'intention.

     La FSU appelle l'ensemble des personnels de l'éducation nationale à construire dès à présent la mobilisation dans les établissements pour arrêter la casse du service public d'éducation et pour une toute autre politique éducative. La journée du 22 janvier, à l'appel du Collectif «L'éducation est notre avenir», est la première étape du plan d'actions que nous entendons développer.

     

    Besançon, le 20 janvier 2011


  • Si vous avez contesté votre note administrative,

     le SNUEP-FSU peut suivre votre dossier lors de la

     CAPA du mercredi 23 mars 2011

    Contactez nous et envoyez nous une copie de votre contestation.


  • Si vous avez fait une demande de congés de formation, le SNUEP-FSU peut suivre votre demande lors de la

     CAPA du mardi 23 mars 2011

    Contactez nous et envoyez nous une copie de votre demande.


  • Déclaration préalable du SNUEP-FSU à la CAPA du 16 décembre 2010

     Le SNUEP-FSU constate que 24% des participants au tableau d’avancement ont un retard d’inspection d’au moins trois ans. La bonification de 1,5 points par tranche de trois ans sans inspection bénéficie à 61,5 % des personnes  ayant un retard d’inspection compris entre 3 et 6 ans. Mais pour les personnes (8) qui ont un retard supérieur à 6 ans, cette bonification est inefficace.

    Nous condamnons l’absence d’inspection de 14 collègues qui ne bénéficient pas de la compensation des points de retard d’inspection. Pénalisés par une note pédagogique très basse, ces collègues sont privés de promotion au Grand Choix ou au Choix et ne progressent qu’à l’ancienneté.

    Il nous semble que les TZR soient pénalisés en terme de carrière par manque d’inspection.

    Il nous semble qu’il existe une disparité entre les disciplines.

    Nous demandons qu’un bilan comparatif promouvables/promus soit établi par discipline ainsi qu’un bilan concernant la situation des TZR. Nous demandons que des mesures soient prises pour résoudre ces inégalités dues au manque d’inspection.

    Le SNUEP-FSU revendique une revalorisation pour tous et sur toute la carrière.

    Le SNUEP-FSU revendique une entrée de carrière à l’indice 440 avec 963 en indice terminal, un rythme d’avancement rapide et identique pour tous (80% du salaire final au 8éme échelon), ainsi que la disparition de la HC.

    Nous tenons à rappeler que la profession s’est mobilisée lors de l’action du 1er décembre et a tenu à exprimer, par un rassemblement, des lettres de doléances et des pétitions, ses inquiétudes quant aux dégradations de plus en plus insupportables de nos conditions de travail.

    Les collègues constatent l’inefficacité et la vacuité du bac pro 3 ans, le climat délétère imposé par de plus en plus de chefs d’établissement, l’éparpillement de notre travail, la multiplication des compléments de services et la difficulté d’obtenir des mutations… La formation quasi-inexistante des stagiaires ne peut que renforcer leurs inquiétudes …

    Les professeurs de lycées professionnels tiennent à leurs statuts, souhaitent travailler dans des conditions de travail sereines et respectueuses et veulent offrir à tous leurs élèves la formation de qualité à laquelle ils ont droit.


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